Photo sensible

Des photos pour celleux qui ne s’aiment pas en photo ?

Depuis plusieurs mois, un projet photographique singulier prend forme :
celui de créer des séances photo pensées non pas pour l’esthétique seule,
mais pour la réconciliation avec son image.

Ceci n’est pas PAS une promesse de résultat,
mais une OUVERTURE
vers une POSSIBLE acceptation de soi

Ne pas aimer être pris en photo, et/ou ne pas aimer se voir sur les photos ?

Le constat est là :

  • certaines personnes n’aiment pas être prises en photo,
  • certaines personnes n’aiment pas se voir en photo,
  • souvent c’est les deux.

J’avais envie que les personnes concernées m’en parlent.

J’ai lancé un appel sur les réseaux sociaux, et proposé 10 créneaux d’une demi-heure pour récolter des témoignages.
Les entretiens durèrent entre 30min et 1h50, et furent incroyablement riches d’authenticité.
9 de ces personnes m’avaient déjà rencontrée, quelques heures à se côtoyer il y a quelques mois ou quelques années. La 10ème avait seulement entendu parler de moi, et le point commun à toutes était un à-priori de confiance vis à vis de moi de par ce qu’elles voyaient sur les réseaux sociaux.

Le point commun à tous leurs partages, au delà de la variété de leurs histoires :

Lorsqu’une personne se trouve belle sur une photo,
ce n’est pas seulement le résultat d’une mise en place technique réussie (décor, coiffure, lumière, cadrage…)
mais surtout d’un état intérieur de confiance et de sécurité au moment du shooting.

Cela rejoignait une conclusion que j’avais déjà formulé :

« l’aisance de mon sujet pendant le shooting viendra soit de sa confiance en lui,
soit de sa confiance en moi.
»

Je vous laisse deviner, pour les personnes qui ne s’aiment pas en photo, quel curseur de confiance sera le plus haut ? 😉

La création d’une nouvelle prestation photo

Pendant les entretiens, où je posais des questions très intimes, j’ai pu voir à quel point le cadre sécurisant que j’amenais permettait l’authenticité. Et aussi et surtout, l’écoute profonde et bienveillante qui autorise à la honte d’être là, d’être vue.

J’ouvre ainsi des espaces de vulnérabilité, où le lien humain est central.

Au cours des entretiens, nous créons ensemble un cadre de confiance suffisant
pour que la personne puisse se montrer telle qu’elle est, sans artifice ni masque.

L’appareil photo ne sortira qu’à cette condition.

L’ambition est claire :
photographier celles et ceux qui ne s’aiment pas en photo,
et les accompagner à travers un processus d’acceptation de leur image.

« Quand je photographie quelqu’un
et que la personne se trouve belle sur les photos,
c’est souvent lié au fait qu’elle se sentait bien à ce moment là. »


De l’image qu’on laisse dans la vie de Autres

En hommage à Aviva Steenbergen

Ce projet puise aussi sa motivation dans une expérience personnelle forte : après avoir traversé plusieurs deuils familiaux et amicaux, j’ai pris conscience de l’importance d’avoir de belles images de soi — non pas pour flatter l’ego, mais pour laisser derrière soi une trace fidèle, vivante et lumineuse.

J’ai ce « Pourquoi » très fort, que chacune des personnes que je rencontre aient au moins une belle photo d’elle.
Ne serait-ce que pour que les autres, leurs proches, leur famille, puissent se souvenir de qui elle était et comment elle était, dans sa façon d’être, authentique.
Et j’ai eu malheureusement la chance de voir mes photos au décès d’une amie.

Ca fait vraiment sens pour moi de pouvoir honorer la personne
avec un truc aussi « ridicule » que « juste » une photo.

Une vraie belle photo,
une photo qui lui ressemble vraiment.

Ces portraits deviennent alors des témoignages de vie, des fragments d’humanité qui traversent le temps, porteurs d’émotion et de mémoire.

Et vous, avez-vous envie d’apparaitre dans les albums photos de vos proches ?

Des formats sur-mesure, car le rythme de chacun est différent

Le format se décide pendant les entretiens, selon ce qui semble juste. Il tient compte des envies et du budget.

Il peut être en one-shot, ou sous la forme d’un accompagnement sur la durée.

Pour certaines, ça sera :

  • premier entretien en visio pour découvrir le projet,
  • un second pour affiner,
  • un premier shooting en présentiel,
  • une visio une semaine après le premier shooting,
  • une visio un mois après après le premier shooting,
  • un second shooting,
  • une visio une semaine après

Pour d’autres, ca sera en intensif :

  • premier entretien en visio pour découvrir le projet,
  • sur 3j en présentiel, 1 shooting par jour, sans voir les photos, pour apprendre à être soin devant un appareil photo
  • une visio une semaine après, pour un ressenti un peu décanté
  • une visio un mois après après, pour sentir ce qui a bougé
  • sur 3j en présentiel, 1 shooting par jour, en regardant les photos, pour apprivoiser son image
  • une visio une semaine après,

Cette proposition se veut à visée thérapeutique, et ne remplace pas un accompagnement que vous avez déjà avec votre thérapeute/psy. Si vous n’êtes pas encore accompagné·e, je peux vous recommander des professionnels de confiance.